Grâce au financement de l’Union Européenne, la Plateforme de Suivi et d’Appui aux Décrocheurs s’engage à mettre en œuvre des permanences dans les communes isolées et augmenter le nombre de jeunes repérés dans les quartiers prioritaires de la ville (QPV).

Objectif général

Agir pour l’éducation des jeunes menacés par une sortie précoce du système scolaire et augmenter le nombre de suivis renforcés de décrocheurs

Objectif spécifique

Promouvoir l’égalité d’accès et le suivi jusqu’à son terme d’un parcours d’éducation ou de formation inclusive et de qualité, en particulier pour les groupes défavorisés, depuis l’éducation et l’accueil des jeunes enfants jusqu’à l’éducation et la formation des adultes en passant par l’enseignement général et l’enseignement et la formation professionnels et par l’enseignement supérieur, et faciliter la mobilité à des fins d’apprentissage pour tous et l’accessibilité pour les personnes handicapées.

Contexte du projet

Depuis la création de la PSAD, le nombre de jeunes injoignables est une difficulté à la mise en œuvre de l’ offre de service de la plateforme. Et ce, malgré un taux d’injoignables en constante diminution depuis 2016 (75,63% contre 46,11% en 2020).

Alors que l’on pourrait s’attendre à ce que la diminution du nombre de jeunes injoignables induise par ricochet une augmentation du nombre de jeunes suivis par la PSAD, il n’en est rien. Au contraire, le nombre de jeunes suivis par la PSAD est en constante baisse depuis 2016 (47,15% vs 11,02% en 2020).

Ces données font échos aux difficultés de remobilisation des jeunes exprimés par les conseillers PSAD. En effet, d’année en année, de moins en moins de jeunes honorent les rendez-vous d’entretien qui leur sont fixés. La démotivation, voir le désespoir de trouver une solution un jour est de plus en plus palpable.

C’est pour remobiliser les décrocheurs et NEET sur leur parcours de vie que la PSAD organise des permanences mensuelles dans les principales communes des bassins, des savanes et périodiquement dans le bassin de l’Est.

Concernant les jeunes des quatiers prioritaire (QPV), ils subissent de fortes difficultés d’insertion sur le marche de l’emploi. Quatre Guyanais sur dix vivent dans ces quatiers prioritaires à Cayenne, Kourou, Macouria, Matoury , Remire-Montjoly et Saint-Laurent du Maroni.

C’est parce que de nombreux jeunes qui quittent le système scolaire sans diplôme sont issus des quartiers prioritaires que la PSAD souhaite accentuer ses actions de repérage et de remobilisation dans ces quartiers afin d’une part de limiter le risque que ces jeunes basculent dans l’inactivité et d’autre part, de les remobiliser vers la poursuite d’étude, l’insertion et l’accès à l’emploi.

• Lever les freins à la mobilité des jeunes en se rendant au plus prêt de leur lieu de vie
• Proposer aux jeunes des solutions de formation, d’insertion et d’emploi prioritairement sur leur bassin
  de vie
• Diminuer le nombre de jeunes injoignables
• Augmenter le nombre de jeunes suivis dans leurs parcours par la PSAD
• Repérer les décrochés et NEET dans les QPV

L’opération se décompose de deux actions distinctes :

Action 1  : Remobiliser les décrocheurs résidants dans les bassins de la CCDS, de la CCOG et de la CCEG âgés de 18 à 25 ans, qui ont quitté le système éducatif sans qualification auprès duquel une mobilisation partenariale apportera des réponses en termes d’identification et de sécurisation du parcours vers une insertion socioprofessionnelle. Nous organisons des permanences au plus près du lieu de vie des jeunes.

Action 2  : Accentuer le réparage des décrocheurs âgés de 16 à 25 ans, issus des QPV de la commune de Cayenne, Kourou, Macouria, Matoury Remire-Montjoly et de Saint-Laurent-du-Maroni qui ont quitté le système éducatif sans qualification et NEET, auprès desquels une mobilisation partenariale apportera des réponses en termes d’identification et de sécurisation du parcours vers une insertion socioprofessionnelle